Casino de Paris. Dir. André Hunebelle (1957)
Patricia DORVAL
English Description
Time code: 0.30 – 0.32
Language of the quotation(s)/reference(s): French
During a night in Paris, a rich, famous, and seductive sexagenarian playwright, Alexandre Gordy, sets his heart on a young and naive music-hall singer, Catherine Miller. He coaxes her into starring in his latest play, and invites her to come and rehearse in his magnificent villa on the French Riviera. It is gradually revealed that Jacques, Gordy’s secretary, is actually his ghostwriter. Jacques knows that Catherine represents just one more amorous conquest to his employer. From the very first moments of their acquaintance, Gordy goes out of his way to seduce the young lady. One night, as he walks into Gordy's private room, Jacques sardonically asks: "Tonight's the balcony scene, is it?" At this point, Victor, the butler, wheels in a trolley carrying champagne and food for a romantic dinner. As he withdraws, Jacques mimics a love-stricken Juliet: "Good night, Romeo." Gordy turns away towards a mirror and gazes at his own reflection while stroking his moustache. At that point, he picks a rose from a vase and walks out onto the balcony to Catherine's room. He overhears a conversation between the young woman and her father, who has come along to chaperone her:
CATHERINE: Surely, you're imagining things.
FATHER: I'm not making anything up. You see, I know men. Trust me, you'd better close that window.
CATHERINE: How could you take Mr Gordy for a womanizer? Oh, I wouldn't be surprized if his silly little secretary had such ideas, but not him! Alexandre is such an exceptional, such a generous person―so sensitive, so intelligent―
FATHER: You’ve clearly fallen for him!
CATHERINE: Oh, what woman could resist his charms?
FATHER: That’s why you should close that window!
CATHERINE: He would never do such a thing. I feel he understands me, you know. And even if he felt like it, he just wouldn't.
FATHER: Are you really sure?
CATHERINE (nodding): Yes, because he knows it would upset me. Besides, if he ever dared to force his way in, I can tell you that he’d be out as soon as he’d gotten in!
FATHER: As you wish.
CATHERINE: Now, good night, Father.
FATHER: Good night, Kate.
(Gordy returns to his room quietly, glances at the meal he had ordered, throws the flower away, and slumps on his bed, looking shamefaced)
Description en français
Localisation dans le film : 0.30 – 0.32
Langue de la citation/référence dans le film : français
Le richissime et célèbre auteur dramatique, Alexandre Gordy, sexagénaire, séduisant, jette son dévolu, lors d'une soirée parisienne, sur la chanteuse de music hall, Catherine Miller. Il lui offre le premier rôle dans sa toute dernière pièce de théâtre et l'invite à venir répéter dans sa somptueuse villa de Cannes. Là, on apprend que Jacques, le secrétaire d'Alexandre Gordy, est en réalité l'auteur des textes littéraires que Gordy ne fait que signer. Jacques comprend d'entrée que Catherine n'est qu'une conquête de plus au palmarès de Gordy. Dès les premiers instants, Gordy déploie ses charmes afin de séduire la jeune actrice. Un soir, Jacques se rend dans la chambre de Gordy. Narquois et cynique à la fois, Jacques demande : « La scène du balcon, c'est pour ce soir ? » Arrive Victor, le majordome, poussant un chariot chargé de champagne et de victuailles pour un dîner d'amoureux. Jacques se retire en mimant une Juliette transie d'amour : « Bonsoir, Roméo. » Gordy se regarde dans le miroir en lissant sa moustache, prend une rose dans un vase et sort sur le balcon en direction de la chambre de Catherine. Là, il surprend une conversation entre Catherine et son père :
<< back to top >>CATHERINE : Qu'est-ce que tu vas imaginer ?
PÈRE : Je n'imagine rien. Tu sais, je connais les hommes. Je t'assure que tu ferais mieux de fermer cette fenêtre.
CATHERINE : Tu prends vraiment M. Gordy pour un galopin ! Oh, peut-être que son petit imbécile de secrétaire aurait une idée pareille mais pas lui. Alexandre est un être tellement exceptionnel, généreux, sensible, intelligent !
PÈRE : Décidément, il a fait ta conquête !
CATHERINE : Oh, quelle est la femme qui pourrait résister à son charme ?
PÈRE : Raison de plus pour fermer cette fenêtre !
CATHERINE : Non, jamais il ne se permettrait de faire une chose pareille. Je crois qu'il m'a comprise, tu sais. Et même s'il en avait envie, il ne le ferait pas.
PÈRE : Tu crois ça ?
CATHERINE acquiesce : Parce qu'il sait que ça me ferait de la peine. D'ailleurs, s'il le faisait, j'aime autant te dire qu'il sortirait d'ici aussi vite qu'il est entré.
PÈRE : C'est comme tu veux.
CATHERINE : Allez, bonne nuit, papa.
PÈRE : Bonne nuit, Cathie.
(Gordy regagne sa chambre, regarde le dîner, jette la rose et s'assied sur le rebord de son lit, d'un air piteux)