Poupoupidou. Dir. Gérald Hustache-Mathieu (2010)

Nathalie CROUAU

Quotation(s)/Reference(s)

Time code: 0.54.09 – 0.55.51

Language of the quotation(s)/reference(s) in the film: French

CANDICE: "Poison, I see, hath been his timeless end. I will kiss thy lips. Haply some poison yet doth hang on them, to make me die with a restorative. Yea, noise?... O happy dagger, this is thy sheath!"

SIMON: That scoundrel of an apothecary swindled me. His mixture isn’t as deadly as he said it would be. Again! Again! Again! The tomb can wait!

[…]

CANDICE’S VOICEOVER NARRATION: We all dream of meeting our Romeo one day because we want to believe that someone’s waiting for us somewhere out there. Someone without whom there’d always be something missing, even if we know things will end badly.

      *  *  *

Original Shakespeare Text

JULIET: Poison, I see, hath been his timeless end.
[…]
I will kiss thy lips.
Haply some poison yet doth hang on them,
To make me die with a restorative.
[…]
Yea, noise?
[…]
O happy dagger,
This is thy sheath!

(Romeo and Juliet V.3.162-169, The Oxford Shakespeare)

 


Citation(s)/Référence(s)

Localisation dans le film : 0.54.09 – 0.55.51

Langue de la citation/référence dans le film : français

CANDICE : « C’est le poison, je le vois, qui a causé ta fin prématurée. Je veux baiser tes lèvres. Peut-être y trouverai-je un reste de poison dont le baume me fera mourir. Du bruit ! Oh, un poignard ! Voici ton fourreau. »

SIMON : Ce charlatan d’apothicaire s’est trompé. Sa mixture n’est pas aussi funeste qu’il me l’avait dit. Encore ! Encore ! Encore ! Le tombeau attendra ! 

[…]

CANDICE (voix off) : On rêve toutes de rencontrer un jour notre Roméo parce qu’on veut croire que quelqu’un nous attend quelque part. Quelqu’un sans qui il nous manquerait toujours quelque chose, même si on sait que l’histoire se terminera mal.

      *  *  *

Traduction française du texte shakespearien d'origine

JULIETTE : Le poison, je le vois, a été sa fin prématurée.
[…]
Je vais embrasser tes lèvres.
Peut-être du poison y reste-t-il encore,
Pour que je puisse mourir de ce cordial.
[…]
Ah, du bruit ?
[…]
Ô heureux poignard,
Voici ton fourreau !

(Roméo et Juliette V.3.162-169, traduction de Jean-Michel Déprats dans l'édition Gallimard Bibliothèque de la Pléaide, 2002)

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